― détermination du coefficient de réduction des déperditions en fonction des caractéristiques précises des locaux non chauffés pris en compte ;
― amélioration de la prise en compte des masques et apports solaires ;
― ajout de matériaux et d’équipements à la bibliothèque de données d’entrée ;
― remplacement des coefficients de déperditions par renouvellement d’air par une méthode de calcul précise faisant intervenir des données d’entrée exigées par ailleurs ;
― variation du coefficient d’intermittence en fonction du type de bien diagnostiqué et de l’équipement principal de chauffage ;
― mise en place d’un module de calcul automatique des puissances nominales pour les chaudières individuelles et pour les pompes à chaleur ;
― amélioration du calcul des rendements des systèmes à partir de leurs puissances ;
― traitement de configurations particulières ;
― calcul automatique des abonnements d’électricité à partir de la puissance électrique de chauffage.
Une série de mesures
Cette nouvelle méthode de calcul fait partie d’une série de mesures, lancée en octobre 2011 par la ministre de l’Ecologie de l’époque, Nathalie Kosciusko-Morizet, et visant, selon ses mots, « à ce que les propriétaires ne se fassent plus gruger» avec le DPE.
Pour voir l’arrêté modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE, cliquez-ici
Le nouvel algorithme de calcul devrait être intégré aux logiciels de DPE avant le 1er janvier 2013. Aussi, à cette date, les diagnostiqueurs ne devront plus renseigner 30 données mais 60. Par ailleurs, afin de faire du diagnostic un outil moins approximatif, la possibilité d’afficher une valeur par défaut sera réduite.
Autre mesure déjà mise en œuvre, la montée en compétence des diagnostiqueurs participe également à l’émergence d’un « DPE nouveau » (pour les diagnostiqueurs en activité: exigence d’une formation de 3 jours et passage d’un examen de certification). Autre mesure attendue, l’obligation pour le diagnostiqueur d’expliciter au particulier les données qu’il renseigne pour réaliser son DPE devrait permettre d’éviter un certain nombre d’erreurs.